Lexique

  • Alcoolodépendance
  • Apathie: perte d’énergie, manque de persistance et d’intérêt pour le quotidien
  • Alogie: difficulté de conversation, de trouver les mots, ce qui entraîne des difficultés de communication (réponses brèves et évasives)
  • Ambivalence: difficulté à faire des choix
  • Anhédonie: absence de plaisir ou de déplaisir, impossibilité de se réjouir de quelque chose
  • Anti-dépresseurs
  • Anxiolytiques
  • Apragmatisme: incapacité à entreprendre des actions, atteinte à la capacité de vouloir faire
  • Aboulie: exécution impossible de tâches malgré l’intention d’agir et la planification de ces tâches
  • Borderline
  • Dépression Plus de 20% de la population générale connaissent au moins un épisode dépressif au cours de leur vie. La dépression a fortement augmenté dans le monde durant ces 10 dernières années. Elle peut toucher n’importe qui et survenir à tout âge.
  • Dialogue de crise
  • Neuroleptiques: Les neuroleptiques, également appelés antipsychotiques, sont des médicaments administrés dans le but de réduire ou atténuer certaines psychoses. Ils peuvent avoir diverses actions (antidélirante, antihallucinatoire, anticonfusionnelle, désinhibitrice ou sédative). Ces médicaments sont divisés en deux grandes catégories : les antipsychotiques conventionnels, et les antipsychotiques dits de 2e génération. Ils sont indiqués dans divers cas comme un état psychotique aigu ou chronique, une anxiété majeure ou encore dans le sevrage de certaines addictions.
  • Psychothérapies (Thérapies Cognitivo-comportementales, Rémédiation Cognitive) Traitement psychologique pour un trouble mental, pour des perturbations comportementales ou pour tout autre problème entraînant une souffrance ou une détresse psychologique qui a pour but de favoriser, chez le client, des changements significatifs dans son fonctionnement cognitif, émotionnel ou comportemental, dans son système interpersonnel, dans sa personnalité ou dans son état de santé
  • Rétablissement: les personnes rétablies se sentent différentes de ce qu’elles étaient avant de tomber malade, grandies par l’expérience de la maladie et du rétablissement, même si elles ont un statut social inférieur à celui qu’elles avaient avant la maladie. Il ne faut pas confondre rétablissement avec la guérison (maladies virales par exemple), la rémission (cancer par exemple) ou l’absence de symptômes n’est pas un critère de rétablissement.
  • Schizophrénie  maladie qui appartient à la famille des psychoses (trouble de l’esprit évoquant la plupart du temps une perte de contact avec la réalité, perçue différente de ce qu’elle est réellement) elle est la plus invalidante des psychoses chez les jeunes, elle se manifeste par des épisodes aigus de psychose, elle découle d’une modification du fonctionnement du cerveau, elle est souvent associée à des dépendances. Le malade ne parvient pas à évaluer ses propres symptômes (distorsion du jugement). Le déni (mauvais décodage) de la part du malade dure souvent des années (de 2 à 6 ans) – Refus d’un traitement et/ou d’un suivi – Divers symptômes chroniques plus ou moins marqués s’installent et deviennent un handicap – Les rechutes sont une manière d’avancer pour le malade et ses proches.
  • Symptômes négatifs Ils ont des effets très handicapants sur la vie du malade Ils résistent plus au traitement médicamenteux que les symptômes positifs Ils trouvent des solutions avec la psycho-éducation Ils affectent souvent plus l’entourage – Déclin ou dysfonctionnement des capacités cognitives (mémoires, abstraction, attention, planification) – Difficultés de concentration – Déficit du langage spontané, de communication – Emoussement affectif – Altération du fonctionnement social et familial Erreur de décryptage de la réalité – Perte d’énergie
  • Symptômes positifs Ils s’ajoutent à l’expérience de la réalité et aux comportements habituels. Ils ne sont pas ressentis comme anormaux par le malade. Ils entraînent une déréalisation (impression d’étrangeté, de bizarrerie, d’irréel, de flou). Ils entraînent la dépersonnalisation (impression d’étrangeté face à soi-même)- Altération du processus sensoriel (hallucinations auditives, visuelles, olfactives, gustatives) – Altération du fonctionnement de la pensée (délires: modification du raisonnement conduisant à une fausse conviction à partir d’une perception exacte) – Perturbation de la logique de la pensée Comportements incohérents – Troubles de la proprioception perturbant les sensations du corps et des membres (hallucinations cénesthésiques)