Troubles psy

Introduction

Gérer des difficultés psychiques prend du temps. Il est très habituel d’être désespéré au début, mais la prise de conscience pousse ensuite la personne en souffrance à essayer de comprendre et de trouver ses propres solutions. Avec le temps, elle apprend à mieux se connaitre et à comprendre ses forces et ses faiblesses, puis elle se reconstruit pour finalement apprendre à gérer sa situation de façon autonome.

 

Généralement, une fois le bon traitement trouvé, on guérit d’une maladie qui touche le corps, cela signifie qu’on connaît un retour à l’état d’avant la maladie. Une nouvelle vision portée par les personnes atteintes de troubles psychiques est arrivée depuis les années 1990. En effet, on ne parle plus de guérison dans le domaine de la santé mentale, mais de rétablissement.

Troubles anxieux

L’anxiété est un état naturel qui se met en place lors de la détection d’un danger ou d’un stress. Les symptômes physiologiques sont en général une accélération du rythme cardiaque, des troubles du sommeil, une augmentation de la transpiration, couplés à une altération de la respiration.

Ces manifestations sont associées à une hausse de concentration permettant une mise en état d’alerte, l’anticipation des obstacles et une amélioration des capacités d’organisation ou de synthèse. Ces aspects psychiques peuvent donc être bénéfiques lorsque l’anxiété se retrouve contrôlée.

 

Cependant, certaines personnes peuvent ne plus être en mesure de restreindre l’anxiété à des situations ponctuelles et transitoires, lui faisant perdre alors toute sa valeur adaptative. Exprimée en permanence, elle aura pour conséquence la limitation des libertés individuelles. De ce fait, elle réduit, par exemple, les espaces de vie des personnes ou elle les contraint à des comportements inadaptés qui impactent leurs activités socio-professionnelles ou familiales. Dans ce cas, on bascule vers ce que l’on nomme les troubles anxieux.

Les différents types

On distingue essentiellement les sous-types suivants :

  • L’anxiété généralisée, soit une inquiétude permanente et excessive.
  • Le trouble panique, qui se traduit par la survenue brutale et récurrente d’une peur profonde sans fondement particulier. Il s’étend souvent sur une période de plusieurs minutes et entraîne des palpitations intenses et des atteintes respiratoires ressemblant à celles rencontrées lors d’une crise cardiaque.
  • L’anxiété sociale, qui est associée à la crainte d’être gêné, humilié, rejeté ou méprisé lors de certaines interactions.
  • L’anxiété de séparation, reliée à la peur de perdre l’un de ses proches.
  • Les phobies spécifiques, associées à des situations ou à des objets en particulier.
  • L’agoraphobie, soit la peur des espaces publics, de la foule, des autres.

En présence de ces troubles, les personnes surestiment la complexité des situations, tout en sous-estimant leur propre capacité à les surmonter.

Chiffres clés

21%

Prévalence des troubles anxieux
dans la population générale

2:1

Le ratio
femme-homme

48% à 68%

Des adultes souffrant d’un
trouble anxieux remplissent les
critères d'un autre trouble
anxieux concomitant

40%

Des patients épileptiques
présentent un risque accru de
développer un trouble anxieux

3,6%

Augmentation annuelle
du taux de prise en charge

15-19 ans

Pic de la prise en charge
chez les femmes

70% à 80%

Des personnes qui souffrent de
troubles anxieux risquent de
développer des symptômes
dépressifs

>70Mds€/an

Cumul des coûts des pays de
l’Union européenne, Norvège,
Islande et Suisse

6 sous-types de troubles

Anxiété généralisée
Trouble panique
Phobies spécifiques
Agoraphobie
Anxiété sociale
Anxiété de séparation

21% des adultes

touchés au cours de la vie.
Les femmes sont jusqu’à 2 fois plus affectées que les hommes.

Psychothérapie et/ou médicament

La prise en charge soulage la plupart des patients.

Vrai / Faux

FAUX Les personnes anxieuses manquent de caractère et sont faibles.
VRAI À un certain degré, l’anxiété est aussi bénéfique, car elle permet d’anticiper les obstacles, de rester alerte et surtout organisé.
VRAI Même si l’anxiété est un trouble psychique, elle n’affecte pas seulement l’esprit. Les états d’anxiété peuvent se traduire physiquement – et parfois assez violemment: tremblements, palpitation, hyperventilation.
FAUX S’arrêter d’être anxieux ou phobique n’est qu’une question de volonté.
FAUX L’apaisement d’une phobie passe obligatoirement par une prescription médicamenteuse.
VRAI S’ils ne sont pas traités, les troubles anxieux deviennent souvent chroniques, ce qui augmente le risque de pathologies secondaires et occasionne des investigations somatiques coûteuses.
VRAI Les troubles de l’anxiété sont des pathologies dont il faut tenir compte. Fréquemment, elles ne sont pas diagnostiquées ou traitées.
VRAI Les patients souffrant de troubles anxieux ont généralement honte d’eux-mêmes, ils ne comprennent pas pourquoi ils ne réussissent pas à gérer leurs anxiétés.
VRAI Le risque d’addiction est augmenté chez les personnes souffrant de troubles anxieux, notamment celui d’addiction au tabac ou à l’alcool.
FAUX Les patients souffrant de troubles anxieux sont inadaptés à la société.
VRAI Il n’y aurait pas de gène responsable du développement des troubles anxieux; cependant, il existe des gènes de susceptibilité.

Témoignages

Brochures

Mieux vivre avec un trouble anxieux

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Troubles anxieux et phobiques

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Les troubles anxieux, comprendre et s’en sortir

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Troubles bipolaires

Tristesse ou exaltation sont de saines émotions. Toutefois, lorsqu’elles deviennent  excessives et s’accompagnent d’autres symptômes typiques, altérant la capacité à fonctionner physiquement, socialement et professionnellement, elles vont définir une pathologie psychique sévère: les troubles bipolaires (appelés autrefois, troubles maniaco-dépressifs).

 

Selon les personnes, ce dérèglement de l’humeur se manifeste de façon différente et aléatoire. Chez certains patients alternent des épisodes caractéristiques: des phases maniaques de quelques jours suivies de phases de dépression majeure beaucoup plus longues. Chez d’autres, l’alternance des phases peut se produire sur une journée. Quand la phase maniaque est atténuée, on parle alors d’hypomanie. Entre les épisodes symptomatiques, le patient vit des intervalles de rémission.

 

Au cours des phases maniaques, les personnes sont exubérantes, euphoriques, extrêmement actives, irritables aussi. Elles dorment très peu, développent des projets insensés, une extrême confiance en elles associée à une forte inconscience, ce qui facilite la prise de risque, par exemple, professionnel, financier ou sexuel.

En phase hypomaniaque, l’exaltation est moins disproportionnée; la créativité, le dynamisme, l’activité physique restent plus accentués qu’à l’accoutumée.

Les différents types

Selon les DSM-5, on distingue au moins trois formes de troubles bipolaires :

  • Le trouble bipolaire de type I est caractérisé par au moins un épisode maniaque et généralement plusieurs épisodes dépressifs.
  • Le trouble bipolaire de type II est caractérisé par des épisodes dépressifs majeurs avec au moins un épisode hypomaniaque.
  • Le trouble cyclothymique est caractérisé par des épisodes (hypo-)maniaco-dépressifs, moins intenses, plus courts, mais plus récurrents.

Bien qu’aucun gène n’ait pu jusque-là être associé à la bipolarité, les enfants d’un parent bipolaire présentent un plus grand risque de développer la maladie, ce qui permet de souligner sa composante génétique. Avec la schizophrénie, le trouble bipolaire chez les jeunes adultes est la principale cause d’instabilité mentale et d’augmentation de mortalité à cause du taux de suicide élevé et du développement de maladies cardiovasculaires.

 

Chiffres clés

1% à 2,5%

de la population souffrent de troubles bipolaires

10 ans

Le premier diagnostic est en moyenne posé 10 ans après le premier épisode

15 et 25 ans

Les symptômes apparaissent majoritairement entre 15 et 25 ans

40%

des personnes dépressives pourraient en réalité souffrir de bipolarité sans être diagnostiquées

Hommes et femmes

sont touchés dans les mêmes proportions

Généralement

la maladie commence chez les hommes par un épisode maniaque et chez les femmes par un épisode dépressif

Vrai / Faux

VRAI Ce trouble se nommait autrefois maniaco-dépression
FAUX Les personnes atteintes de ce trouble ne peuvent pas gérer leur vie de façon autonome
VRAI Les malades passent de façon marquée d’une humeur haute à une humeur basse (manie/dépression)
FAUX Les personnes concernées sont toujours poussées vers les extrêmes, par exemple: comportements à risque, sports extrêmes, consommations excessives, etc.)
VRAI On traite ce trouble par des médicaments spécifiques et par un suivi médical approprié
FAUX Les personnes maniaques sont méticuleuses et passent leurs journées à faire le ménage
VRAI Grâce aux médicaments, la maladie peut être stabilisée; la vie du malade peut ainsi évoluer favorablement
FAUX Quelqu’un qui est tantôt trop triste ou tantôt trop joyeux risque de souffrir d’un trouble bipolaire
VRAI La personne malade peut ne plus dormir, dépenser sans compter, se croire invincible, être irritable et euphorique
FAUX Une personne bipolaire présente deux facettes ou une double personnalité
VRAI Les changements d’humeur de la personne malade ne sont pas liés à son caractère ni aux événements de sa vie
FAUX Quelqu’un de lunatique ou qui change d’avis sans arrêt est forcément bipolaire
VRAI Souvent, la personne malade prend des risques importants, dysfonctionne socialement, ce qui inquiète son entourage
FAUX Même lors des phases extrêmes, les malades gardent les pieds sur terre; leur discernement n’est pas altéré

Témoignages

Brochures

Description du syndrome au niveau des jeunes adultes

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Mieux vivre avec un trouble bipolaire

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Troubles bipolaires

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Troubles bipolaires: mise à jour 2019

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Troubles bipolaires : repérage et diagnostic en premier recours

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Trouble de la personnalité borderline

Dans l’enfance, chaque personne développe des sentiments d’attachement et de sécurité. Si ces liens sont trop fragilisés ou inexistants (maltraitance, abus, sévices, abandon, négligence), il se peut que, plus tard, la personne développe un trouble de la personnalité borderline (aussi appelé trouble de la personnalité limite).

 

Nous avons tous une personnalité, mais, quand celle-ci se manifeste de manière outrancière et a des répercussions négatives sur les différents aspects de la vie, cela entraîne une souffrance morbide qui prend diverses formes selon les personnes.

 

Le trouble borderline affecte la manière de penser, de réagir et d’agir. Vu que les émotions sont vécues fortement et profondément, il crée aussi beaucoup d’impulsivité et d’excès, ce qui peut mener à des conduite à risque.

 

Très souvent, les personnes vivant avec un trouble borderline ont une peur viscérale de l’abandon, de la séparation, du rejet et du mépris, ce qui peut ouvrir la porte à une colère intense. Elles scrutent et analysent aussi la façon dont les autres agissent à leur égard.

Les différents symptômes

Parmi les autres symptômes ou comportements, on trouve:

  • une tendance marquée à l’instabilité dans les relations aux autres (attitudes hostiles ou rigides);
  • une humeur très changeante (irritabilité, joie, anxiété, idéalisme, etc.), tout comme les idées sur soi-même et les autres qui peuvent varier très rapidement;
  • une image négative de soi, une forte sensibilité à la critique négative;
  • des comportements abusifs et impulsifs dans certains domaines (drogue, sexualité, achat, alimentation, conduite, etc.);
  • une perte de contact avec la réalité (épisode dissociatif, symptômes psychotiques) dans les situations stressantes;
  • des gestes d’automutilation pour aider à réguler le trop plein de tension interne et d’émotion ou parfois des gestes suicidaires pour rechercher l’attention de la part de l’autre.

 

Pour une personne vivant avec un trouble borderline, tout est ressenti et vécu avec intensité. Ainsi, elle peut se montrer très enthousiaste, enjouée, faire preuve de créativité, être conviviale et amicale, avant de changer brusquement.

La plupart des symptômes ont un impact sur les relations familiales, sociales, professionnelles, ce qui éloigne autrui et crée un sentiment de rejet de la part de l’autre, précisément chez une personne dont la crainte première est d’être rejetée.

Chiffres clés

1% à 3%

de la population serait touchée dont 2/3 de femmes Toutefois, il est admis qu'en réalité autant d'hommes que de femmes sont touchées par le trouble.

3/4

des personnes vivant avec un trouble borderline se sont déjà automutilées

2/3

des personnes vivant avec un trouble borderline sont hospitalisées pour automutilation ou tentative de suicide

10%

des personnes vivant avec un trouble borderline décèdent par suicide

Apparition

à l’adolescence ou au début de l’âge adulte

Fréquemment

associé à un autre trouble ou à une addiction

Vrai / Faux

VRAI Ce trouble de la personnalité entraîne une altération du fonctionnement social
FAUX Les personnes atteintes de ce trouble sont manipulatrices
VRAI Les personnes atteintes de ce trouble sont conscientes de leurs problèmes, mais ne peuvent y remédier seules
FAUX Elles ont confiance en elles et une grande estime de soi
VRAI Elles sont submergées par des sentiments intenses ingérables, comme la colère ou la passion
VRAI Elles peuvent faire n’importe quoi pour éviter d’être abandonnées
FAUX Elles cherchent souvent à se faire remarquer
VRAI Elles adoptent des comportements à risque (toxicomanie, boulimie, sexualité débridée, etc.)
FAUX Elles ont une humeur stable et gèrent bien leurs émotions
VRAI Souvent, elles peuvent être très créatives, vivantes et enthousiastes
VRAI Une thérapie adaptée à leur situation est indispensable
FAUX Les bagarreurs sont toujours des personnes atteintes de ce trouble
VRAI L’automutilation est souvent nécessaire pour soulager la douleur psychique
FAUX C’est une maladie chronique et pour la vie

Témoignages

Trouble borderline : comprendre la maladie et trouver de l'aide

Trouble de la personnalité limite : Brochure explicative pour les patients et leurs proches

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Trouble borderline : Vrai / Faux

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Burn-out

Sur leur lieu de travail, certaines personnes sont confrontées à de sacrés défis et à beaucoup de pression. De nombreux postes demandent un haut niveau d’exigences et d’investissement personnel et émotionnel pour atteindre les objectifs fixés. C’est alors que peut se produire un déséquilibre entre travail et vie personnelle, premier pas vers un effondrement psychique.

 

Le burn-out – terme employé plus la première fois en 1970 pour désigner l’épuisement des professionnels de santé aux USA – touche surtout des personnes ayant une forte conscience professionnelle et des attentes élevées à l’égard d’elles-mêmes et des autres, à la recherche de la perfection, qui ne veulent pas décevoir.

 

Selon les circonstances, en raison de frustrations répétées et de démotivation, il arrive que, peu à peu, s’insinue un stress chronique et sournois. Il en résulte une fatigue manifeste, de l’irritabilité, un sentiment d’échec, des difficultés de concentration. Face à ce constat, les personnes tendent à travailler encore plus ou avec frénésie pour compenser. Toutefois, avec le temps, elles s’épuisent, commencent à s’absenter, n’ont plus d’énergie dans leur vie professionnelle, mais en retrouvent à l’extérieur sur le court terme.

Les différents types

Ainsi s’instaure un cercle vicieux qui les mène au syndrome de l’épuisement professionnel. Leur entourage peut percevoir trois signes précurseurs prépondérants :

  • La dépersonnalisation, qui se manifeste par un cynisme apparent, une insensibilité au monde environnant, une déshumanisation de la relation à l’autre, qui devient un objet.
  • La réduction de l’accomplissement personnel, qui se traduit par une dévalorisation de soi et de ses compétences.
  • L’épuisement émotionnel, qui prend la forme d’une fatigue physique et psychique qui s’installe insidieusement.

Une fois le diagnostic posé, les médecins rencontrent souvent des difficultés à convaincre leurs patients de suspendre leur activité. Le burn-out peut conduire à une hospitalisation, mais, dans sa forme ultime, il peut entraîner la mort par suicide, accident vasculaire cérébral ou crise cardiaque.

Au Japon, ce phénomène est désigné sous le nom de Karōshi. Ce dernier reste assez connu d’autres sociétés asiatiques comme la Chine (Guolaosi) ou la Corée (Gwarosa), mais peut aussi se rencontrer en Occident bien que ces cas restent encore peu médiatisés.

Chiffres clés

1/4

de la population active suisse déclare éprouver un sentiment d’épuisement professionnel

3%

Le burn-out concernerait 3% des helvètes seraient en burn-out

7,6

milliards de francs et 2 à 3 milliards d’euros par an, tels sont les coûts imputés aux entreprises suisses et français à cause du stress au travail

41

% de la population active française serait en détresse psychologique au travail

7%

Le burn-out concernerait 7% des français au travail

3 à 6 mois

c’est la durée moyenne de l’arrêt de travail lorsqu’on arrive au stade de l’effondrement

Les populations les plus exposées*
  • les femmes : 46% (- 1,5 points par rapport à 2021)
  • les moins de 29 ans : 59% (+5 points)

*selon l’enquête Opinion Way 2022

à ce type de pathologies seraient* :
  • les télétravailleurs : 45% (+5 points)
  • les managers : 43% (+10 points)

*selon l’enquête Opinion Way 2022

Vrai / Faux

VRAI Les personnes ont généralement honte d’être dans un état d’effondrement psychique
FAUX L’arrêt pour épuisement professionnel est un autre moyen d’avoir des congés payés
VRAI Le burn-out touche toutes les professions et à tous les niveaux hiérarchiques
VRAI Lors de la reprise du travail, le médecin peut recommander des aménagements ou des adaptations pour éviter la rechute du patient
FAUX Les personnes atteintes de burn-out sont faibles, fragiles mentalement
FAUX Le burn-out c’est pour les autres, mais pas pour moi
VRAI Il est possible de prévenir le burn-out en s’offrant des moments pour se ressourcer et ne plus penser au travail
FAUX La pratique d’un sport régulier et, notamment, d’un sport de combat à côté de son travail peut empêcher un tel effondrement psychique
FAUX Les personnes en burn-out sont coupables ne pas avoir su dire non, de ne pas s’être arrêtées à temps
FAUX Les professionnels ayant fait un burn-out ne sont plus aptes à reprendre un travail au même niveau de responsabilité
VRAI Le stade ultime d’un burn-out peut entraîner la mort du salarié par suicide, crise cardiaque ou accident vasculaire cérébral
VRAI Selon les cas, le traitement du burn-out comporte un traitement médicamenteux, mais aussi une prise en soins non médicamenteuse
VRAI La guérison d’un burn-out passe aussi par un arrêt de travail adapté à la situation

Témoignages

Brochures

Détection précoce de l’épuisement – Éviter le burn-out

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Épuisement étudiant

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Prévention du stress et du Burn-out

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Repérage et prise en charge cliniques du syndrome d’épuisement professionnel ou burnout

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Le syndrome d’épuisement professionnel ou burnout – Mieux comprendre pour mieux agir

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Troubles des conduites alimentaires (TCA)

Manger est un besoin essentiel et devrait être un moment de plaisir. Toutefois, chez certaines personnes, ce besoin peut se transformer en trouble, quand les comportements alimentaires ne sont plus ceux des personnes vivant dans le même environnement. Les répercussions des troubles du comportement alimentaire (TCA) sont à la fois psychologiques et physiques.

 

Un TCA est une perturbation de la relation à l’alimentation, bouleversant la santé physique et les aptitudes psychosociales de façon significative et sur la durée. La vie d’une personne ayant un TCA se centre de plus en plus sur l’alimentation, qui, de ce fait, devient une obsession.

 

Dès qu’un comportement alimentaire crée une grande détresse et entraîne des problèmes psychologiques, on peut considérer qu’on est en présence d’un TCA. L’origine des TCA est multiple: biologique, psychologique, sociale, environnementale, génétique et neurobiologique.

Les facteurs de risque les plus couramment observés sont:

  • la faible estime de soi
  • une image corporelle déformée (dysmorphophobie)
  • les antécédents d’un traumatisme psychique et/ou physique
  • la recherche de perfection
  • le sentiment de manquer de contrôle ou d’être impuissant

 

Les TCA sont fréquemment associés à d’autres troubles psychiatriques: dépression, anxiété, trouble de l’humeur, problème de dépendance, notamment.

De plus, les divers types de TCA peuvent exister à des moments différents chez une seule et même personne.

Les principaux TCA

  • L’anorexie mentale: la restriction alimentaire visant une perte de poids importante
  • La boulimie mentale: l’ingestion importante d’aliments largement supérieure à la normale, associée à des comportements compensatoires (vomissements, prise de laxatifs)
  • L’hyperphagie boulimique: des épisodes fréquents de boulimie non associés à des comportements compensatoires

 

L’apparition d’un TCA est graduelle et peut survenir à tout moment de la vie.

Cependant, l’anorexie commence le plus souvent à l’adolescence, alors que la boulimie et l’hyperphagie ont un début plus tardif.

Chiffres clés

3,5%

des personnes vivant en Suisse souffrent d’un TCA.

20%

des personnes anorexiques auraient des conduites boulimiques associées

50%

Moins de 50% des personnes ayant un TCA sont soignées

10%

des adolescents et jeunes adultes souffre d’un TCA.

40%

des personnes ayant un TCA ont un trouble psychiatrique associé

60%

des personnes anorexiques et boulimiques guérissent complètement dans un délai de 5 ans après une prise en soins régulière

En 2021, l'anorexie mentale

concerne

1% des femmes

et 0,3% des hommes

en France

En France, la boulimie mentale

concerne

1,5% des femmes

et 0,5% des hommes

en 2021

En 2021, l'hyperphagie boulimique

concerne

3% des femmes

et 1,5% des hommes

en France

Vrai / Faux

FAUX Prendre ou perdre du poids est une question de volonté
FAUX La maladie est due à une obligation de finir son assiette étant petit
VRAI Le stress et la tension augmentent les crises
FAUX Les personnes concernées par un trouble du comportement alimentaire font exprès pour attirer l’attention
VRAI Les femmes sont plus touchées que les hommes
VRAI Ces personnes ont souvent une perception faussée de leur corps
VRAI Le traitement des troubles alimentaires prend du temps
VRAI Les personnes concernées par un trouble du comportement alimentaire ont comme sentiments habituels l’ambivalence, un manque de confiance en soi et/ou d’estime de soi
VRAI Les personnes concernées par un trouble du comportement alimentaire vivent quotidiennement avec un sentiment de perte de contrôle
VRAI Les difficultés des personnes concernées par un trouble alimentaire ne sont pas directement liées à la nourriture
FAUX Ces personnes n’ont pas assez de force de caractère
FAUX Les discussions autour de la nourriture, des calories sont utiles et nécessaires

Témoignages

Brochures

Troubles des conduites alimentaires (TCA)

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Anorexie mentale : prise en charge

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Boulimie et hyperphagie boulimique – Comment en parler ?

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Oh – périodique de l’association boulimie anorexie

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Addiction aux substances

L’addiction aux substances est une situation de dépendance à des produits nocifs, entraînant un comportement compulsif et ayant des conséquences néfastes pour la personne qui les consomme.

 

L’addiction est une maladie multifactorielle qui revêt trois aspects essentiels: psychiatrique, somatique et comportemental. Ses conséquences sont nombreuses, par exemple, désinsertion sociale et professionnelle, dépérissement, marginalisation, et peuvent entraîner des risques vitaux, tels que coma, overdoses, graves infections, selon le produit et la manière de le consommer. Il faut noter que les conséquences de l’addiction s’installent plus ou moins rapidement selon les personnes, les substances et les situations.

 

Parmi les addictions aux différentes substances, on trouve celles (licites) au tabac, à l’alcool et au sucre, ainsi que celles (illicites) au cannabis, à l’héroïne, à la cocaïne, aux drogues de synthèse et à divers dérivés, aux produits hallucinogènes, aux médicaments, sans oublier les solvants, la colle et autres produits à inhaler.

Concernant le cannabis, dans quelques pays, sa consommation peut être tolérée, voire légale, selon certaines conditions à respecter.

Les différents types

En général, l’addiction se décompose en trois temps successifs:

  • La recherche du plaisir, qui implique l’activation, dans le cerveau, du circuit de la récompense. Il n’y a pas de trouble du comportement associé. La consommation est alors récréative.
  • L’augmentation de la quantité de substance, de la fréquence des prises, voire un changement de la voie d’administration, pour avoir le même effet que précédemment. La motivation pour le produit change. La personne perçoit alors quelques problèmes d’usage, mais son comportement reste encore adapté. La prise du produit n’influe pas sur sa vie quotidienne. On parle d’usage nocif et des symptômes de sevrage peuvent déjà se manifester.
  • L’addiction à proprement parlé – soit la perte de contrôle – et le craving – pulsion irrépressible de consommer même si la personne n’en a pas envie. À ce stade apparaissent l’altération des systèmes de récompense dans le cerveau, la dégradation des émotions, de la mémoire et des capacités de prise de décision, ainsi que l’impossibilité de résister à la consommation. La prise du produit prend toujours plus d’ampleur chez la personne et va jusqu’à toucher tous les aspects de sa vie (personnelle, affective, professionnelle, physiologique).

Chiffres clés

1/4

de la population suisse fume du tabac et, en France, les fumeurs de tabac sont 10 millions.

1 sur 3

Suisse a dans son entourage au moins une personne ayant un problème avec l’alcool.

1/3

de la population suisse a déjà consommé une fois du cannabis, 1% a une addiction.

48 %

des jeunes de 17 ans en France disent avoir consommé du cannabis.

42 %

des adultes (18-64 ans) en France disent avoir consommé du cannabis et 3% se considèrent comme des fumeurs réguliers

4 %

ont déjà consommé une fois de la cocaïne, le chiffre est très faible pour l’héroïne.

Le tabac

a le pouvoir le plus addictif,

suivi de l’héroïne, de la cocaïne et de l’alcool.

La dépendance

au tabac, à l’héroïne et à la cocaïne se développe en quelques semaines ;

celle à l’alcool est plus lente.

Vrai / Faux

VRAI Substances : Les drogues, y compris l’alcool, modifient la façon de penser, les sentiments et les actes.
VRAI Substances : Toutes les substances peuvent entraîner des problèmes cardiaques, pulmonaires et psychiatriques.
VRAI Substances : La prise de substance répond à la recherche de plaisir, l’intégration dans un groupe, une forme d’automédication.
VRAI Substances : Prendre des hallucinogènes peut avoir des conséquences graves.
VRAI Substances : Consommer régulièrement des substances, y compris du cannabis, peut entraîner un désinvestissement scolaire, social, familial.
VRAI Substances : Le sevrage psychique de toutes les substances dure beaucoup plus longtemps que le sevrage physique
VRAI Substances : Il est dangereux de laisser seul un copain sous substance et montrant des signes inquiétants.
VRAI Substances : On peut devenir dépendant dès la première prise de substance.
VRAI Substances : Malgré des répercussions négatives sur le quotidien et la vie sociale, arrêter une dépendance aux substances est difficile.
FAUX Substances : Tomber dans la drogue ou ne pas réussir à s’en sortir est un manque de volonté.
FAUX Substances : La gestion d’une dépendance est une question de bon sens : “je consomme, mais je gère”.
FAUX Substances : La prise de drogue permet de faire face efficacement au stress et aux obligations, et de mieux gérer la réactions aux autres.
FAUX Substances : Tous les toxicomanes vivent dans la rue et ne travaillent pas.
FAUX Substances : Ceux qui disent “non” ont l’air bête.
VRAI Tabac : Les jeunes deviennent beaucoup plus vite dépendants au tabac que les adultes.
FAUX Tabac : Le tabac calme les angoisses et aide à se concentrer.
FAUX Tabac : L’utilisation d’un filtre ou le fait de ne pas avaler la fumée protège des maladies.
FAUX Tabac : Ne fumer que quelques cigarettes ne va pas créer d’addiction.
VRAI Alcool : La dépendance à l’alcool n’est pas que liée à la quantité consommée.
VRAI Alcool : Consommer de l’alcool n’a pas que des répercussions sur le corps, mais aussi sur la mémoire, la concentration, la vie sexuelle, etc.
VRAI Alcool : 30 % des personnes traitées pour leur dépendance à l’alcool sont toujours abstinentes au bout d’une année.
VRAI Alcool : L’origine de la dépendance à l’alcool provient de facteurs génétiques et environnementaux.
VRAI Alcool : Consommer de l’alcool entraîne des risques physiques, psychiques et sociaux.
VRAI Alcool : Le traitement pour la dépendance à l’alcool ne protège pas de la rechute. Des moyens médicaux, psychologiques et sociaux sont nécessaires pour s’en sortir.
FAUX Alcool : L’alcool est moins dangereux que les drogues dures.
FAUX Alcool : Se “biturer” juste le week-end ne conduit pas à l’addiction à l’alcool.
FAUX Alcool : La consommation d’alcool n’a pas de conséquence sur l’entourage.
FAUX Alcool : Être dépendant à l’alcool, c'est le fait de boire tout seul.
VRAI Alcool : On prétend que les hommes supportent mieux l’alcool que les femmes.
VRAI Alcool : L’alcool aide à créer des contacts, se sentir cool, draguer.
VRAI Cannabis : Le cannabis peut provoques des troubles psychiatriques
FAUX Cannabis : Consommer du cannabis diminue le stress.
FAUX Cannabis : On ne peut pas devenir dépendant au cannabis.
FAUX Cannabis : Il est moins dangereux de fumer du cannabis et de conduire une voiture que de boire de l’alcool et de prendre le volant.

Témoignages

Brochures

http://2023-04-05_14h54_36

Ta conso, on en parle : alcool, cannabis

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Le cannabis

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L'alcool

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Le tabac

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Dispositif de prévention : Kétamine

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Dispositif de prévention : 3 MMC

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Dispositif de prévention : MDMA

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Dispositif de prévention : Cocaïne

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Tabac pour les proches

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Liens utiles

Pour les proches (local) :

Intervention précoce et jeunes :

Evaluation :

L’évaluation est conduite par des spécialistes. Toutefois, proches, amis et médecins généralistes sont en première ligne pour détecter des changements. Infographie ICI

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Dépression

La dépression est une maladie psychique qu’il faut distinguer de la simple peine passagère ou du «coup de déprime», et qui peut survenir à tout âge.

 

Un épisode dépressif est dit «caractérisé» si les symptômes:

  • sont présents au minimum pendant 2 semaines;
  • induisent un changement par rapport au fonctionnement antérieur, allant jusqu’à entraîner une incapacité à gérer les gestes du quotidien, même simples;
  • provoquent une détresse significative.

La dépression est assez souvent associée à des éléments somatiques (maladies et/ou douleurs chroniques, par exemple) et dans certains cas surviennent aussi des symptômes psychotiques (hallucinations, idées délirantes, par exemple).

 

À l’heure actuelle, on a identifié plusieurs facteurs de risque pouvant entraîner une dépression:

  • des événements de vie traumatiques ou des changements de vie brusques;
  • la présence d’une maladie chronique physique, d’un handicap, d’une dépendance ou d’une autre maladie psychiatrique (trouble anxieux, trouble de la personnalité, trouble de l’humeur, schizophrénie);
  • une vulnérabilité d’origine génétique qui sera mise en évidence lors de la survenue d’un traumatisme ou de facteurs défavorables;
  • des facteurs neurobiologiques (comme le dérèglement de la production des neurotransmetteurs) responsables de la défaillance du cerveau face à un stress répété.

Les différents types

Une dépression se caractérise par deux types de symptômes.

 

1. Les principaux :

  • une humeur triste,
  • une baisse ou une perte d’intérêt pour des éléments qui auparavant procuraient plaisir,
  • une fatigue inhabituelle ou une perte d’énergie;

 

Toutefois, chez l’enfant et l’adolescent, le symptôme principal peut être de l’irritabilité.

 

2. Les secondaires :

  • un sentiment de dévalorisation,
  • un sentiment de culpabilité importante ou inappropriée,
  • un trouble de la concentration ou de la mémoire ou de l’attention,
  • des pensées négatives,
  • des idées ou des comportements suicidaires
  • un trouble de l’appétit,
  • un trouble du sommeil.

Chiffres clés

30 ans

âge moyen du début de la maladie

2 fois plus

la prévalence de la dépression est 2 fois plus importante chez les femmes que chez les hommes, qui sont souvent sous-diagnostiqués

10 ans

peuvent s’écouler entre l’apparition de la maladie et le début de la prise en charge

1 personne sur 2

seulement suit un traitement médicamenteux et/ou thérapeutique

1er rang

la dépression s’approche du premier rang des maladies les plus handicapantes

280 millions

de personnes dans le monde souffraient de dépression en 2021

3,8 % de la population globale

souffraient de dépression

en 2021

5,0 % de la population d’adultes

souffraient de dépression

en 2021

5,7 % de la population de personnes âgées +60 ans

souffraient de dépression

en 2021

Vrai / Faux

FAUX Sortir de la dépression, c’est une question de volonté
FAUX La dépression est un signe de faiblesse de caractère
VRAI Le burn-out peut entrainer une dépression
FAUX La dépression est une maladie typiquement féminine
VRAI Une grande partie des personnes qui se suicident souffre de dépression
FAUX La dépression se manifeste toujours par des pleurs
VRAI Traiter une dépression prend du temps
FAUX Seuls les adultes peuvent souffrir de dépression
VRAI Après une dépression, on peut retrouver une bonne qualité de vie
FAUX « Si je me sens triste et fatigué-e aujourd’hui, c’est que j’ai une dépression »
FAUX Les antidépresseurs provoquent une dépendance
VRAI La fatigue et l’insomnie sont des symptômes habituels de la dépression

Témoignages

Brochures

Mieux vivre avec la dépression

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La dépression caractérisée: brochure explicative pour les patients et leurs proches

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Schizophrénie

La schizophrénie est une maladie mentale qui fait partie des psychoses. Elle survient dans 85% des cas entre 15 et 25 ans. Elle n’éclate pas d’un jour à l’autre, connaît parfois des crises, se prolonge tout au long de la vie et fluctue avec des phases variables menant à la stabilisation, puis au rétablissement.

 

La schizophrénie se caractérise, notamment, par une perte de contact avec la réalité – surtout dans les moments de crise −, une désorganisation de la pensée et du comportement, un discours incohérent et une conversation décousue ou floue.

 

On observe chez les jeunes le repli sur eux-mêmes, la rupture des liens sociaux et familiaux, de grandes angoisses et une vive souffrance. Au début de la maladie, les jeunes ne parviennent souvent pas à se projeter dans l’avenir et à envisager une carrière professionnelle, par exemple.

Les différents types

On observe essentiellement deux groupes de symptômes :

Les symptômes dits «positifs», c’est-à-dire qu’ils viennent se glisser en plus dans les perceptions habituelles et s’ajoutent au caractère d’une personne:

  • hallucinations visuelles, auditives, olfactives, gustatives ou cénesthésiques (modification des sensations corporelles);
  • idées délirantes, par exemple, la persécution, la transmission de pensées, le sentiment de grandeur ou de toute-puissance, les pensées ou les actions imposées par l’extérieur. Ces idées délirantes peuvent être très envahissantes.

Les symptômes dit «négatifs», parce qu’ils se manifestent par des pertes sensibles des aptitudes de la personne et une réduction de ses activités:

  • manque d’énergie ou de motivation,
  • difficultés à se concentrer, à mémoriser, à rassembler ses pensées, à suivre une discussion ou un film,
  • émoussement de l’affect,
  • perte d’envie et de plaisir,
  • amoindrissement des émotions et des expressions.

Chiffres clés

57% - 43%

57% des personnes souffrant de schizophrénie sont des hommes ; 43% sont des femmes

10 maladies

L’OMS classe la schizophrénie dans le groupe des 10 maladies les plus invalidantes

40%

des personnes concernées ne sont pas suivies

10 ans

L’espérance de vie des patients est en moyenne de 10 ans inférieure à celle de la population générale

+85%

des nouvelles personnes diagnostiquées sont âgées 15 à 25 ans

80%

des personnes atteintes d’une schizophrénie constatent une amélioration dès que les symptômes sont traités

1% de la population

est directement concernée par la schizophrénie

1 nouvelle personne sur 6000

est diagnostiquée avec une schizophrénie chaque année

20% des hospitalisations psychiatriques

concernent la schizophrénie

Vrai / Faux

FAUX Les familles sont responsables de l’apparition de la maladie chez un de leurs membres
FAUX La schizophrénie est liée à une mauvaise éducation
VRAI En dehors des périodes de crise, la plupart des personnes concernées peuvent retrouver un mode de vie satisfaisant
FAUX Les antipsychotiques (médicaments prescrits pour la schizophrénie) sont des drogues
VRAI De nombreuses personnes concernées par la schizophrénie ont une bonne évolution de la maladie, allant d’un handicap mineur à la guérison
VRAI Les personnes souffrant de schizophrénie sont issues de toutes les classes sociales. – VraiUne détection précoce et un traitement rapidement mis en place contribuent à une meilleure évolution de la schizophrénie
VRAI Les personnes souffrant de schizophrénie ne sont pas plus violentes que la moyenne des gens
FAUX Les personnes souffrant de schizophrénie sont constamment à l’asile ou à l’hôpital
VRAI Les drogues ne sont pas la cause de la schizophrénie, mais peuvent la révéler
FAUX Les personnes souffrant de schizophrénie ont une double personnalité
FAUX Les personnes souffrant de schizophrénie sont moins intelligentes

Témoignages

Brochures

Mieux vivre avec un trouble schizophrénique

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Premier épisode psychotique

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Trouble obsessionnel compulsif (TOC)

Tout le monde a déjà fait une “fixette” sur une pensée (“est ce que j’ai bien éteint la lumière avant de sortir”) ou a déjà eu un comportement répétitif (“vérifier à plusieurs reprises que la porte était fermée”). Mais chez les personnes ayant un trouble obsessionnel compulsif (TOC) cela crée une angoisse démesurée et de façon chronique.

 

Les TOC ont une répercussion importante sur la qualité de vie. Ils affectent les émotions, la façon de penser et d’agir. Le temps passé dans des TOC  peut être très important.  La personne ayant des TOC sait qu’ils sont déraisonnables et produites par l’esprit  mais elle ne parvient pas à s’en défaire ou se contrôler et en souffre.

 

Les origines des TOC sont multifactorielles (environnementales, biologiques et génétiques) et ils peuvent survenir au détour d’un événement traumatique ou marquant ou d’une dépression.

Les différents types

Les obsessions sont des pensées, des images ou des pulsions irrationnelles intrusives et répétitives. Elles peuvent être pour la personne déplaisantes, inacceptables ou dégoûtantes.

Les différents thèmes des obsessions :

  • le religieux
  • la saleté et contamination
  • la sexualité
  • le désordre
  • l’agressivité : peur d’être responsable de catastrophe, de se faire du mal ou à quelqu’un d’autre

 

Les compulsions sont des comportements permettant de réduire la peur, les angoisses provoquées par les obsessions. Ces comportements sont répétitifs, irraisonnés et irrépressibles.

Les principales formes de compulsions sont :

  • le lavage ou l’éviction des situations ou des objets jugés contaminés
  • les vérifications
  • le souci excessif d’ordre
  • les rituels mentaux : répétition de chiffre, de mot, de prière…

Une fois les compulsions réalisées, la personne ne ressent pas un plaisir mais un soulagement qui est souvent temporaire.

 

Les obsessions et les compulsions peuvent s’associer et se lient autour d’un thème central mais qui peut varier dans le temps.

Chiffres clés

Entre 2 et 3 %

de la population est touchée par les TOC

1/4

des cas commencent avant 14 ans, 65% avant 25 ans et 15% après 35 ans

La moitié

des cas de TOC se produisent dans des familles ayant aussi des TOC

Entre 7 et 10 ans

c'est le temps qu'il faut pour qu’une personne aille consulter

60 %

des personnes ayant un TOC voient les traitements améliorer le quotidien

61 %

des TOC sont des TOC de vérification

50 %

des personnes ayant des TOC ont également un autre trouble psychiatrique

40 %

des personnes ont une dépression associée

Le TOC est le 4ème trouble mental le plus fréquent

après les phobies, les addictions et les troubles dépressifs

Globalement, les femmes

sont légèrement plus touchées par les TOC que les hommes

Chez les plus jeunes, les hommes

sont plus concernés par les TOC que les femmes

Vrai / Faux

VRAI Le TOC fait partie des troubles anxieux graves.
VRAI Les personnes ayant des TOC ont souvent un autre trouble psychiatrique associé.
VRAI Les thérapies cognitivo-comportementales peuvent aider les personnes ayant des TOC.
VRAI La trichotillomanie (le fait de s’arracher les cheveux ou les poils) fait partie des TOC.
VRAI Les situations stressantes exacerbent les TOC.
FAUX Les TOC ne concernent que le thème de la propreté.
FAUX Le TOC est rare chez l’enfant.
FAUX Répéter à une personne de prendre sur elle quand elle a des TOC va l’aider.
FAUX La meilleur façon de se passer d’un TOC et de se retenir d’avoir une compulsion.
FAUX Il suffit de demander à la personne d’arrêter son comportement compulsif pour qu’elle le fasse.
FAUX La personne ayant des TOC les trouve rationnels.

Témoignages

Brochures

Le TOC – information pour les patients et leurs proches

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http://2023-04-06_13h47_09

TOC - Méthode de prise en charge

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Liens utiles

Sites généralistes :

Evalutation :

L’évaluation est conduite par des spécialistes ; toutefois, proches, amis et médecins généralistes sont en première ligne pour détecter des changements. L’infographie ICI

 

Outil de dépistage du TOC

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Rétablissement

Santé mentale : se rétablir

Se rétablir signifie parvenir à faire face à la maladie, vivre avec ses symptômes, apprendre à connaître et à gérer ses hauts et ses bas, ses rechutes, se pencher sur ses troubles tout en gardant en point de mire l’espoir de trouver un équilibre dans sa vie et une vie satisfaisante.

 

Le rétablissement est un processus non linéaire qui se déroule par étapes. Chaque personne parcourt son propre chemin de rétablissement, à son rythme, avec ses projets. Il n’y a pas de «recette» toute faite. Chaque personne a son vécu, son expérience et s’engage dans des actions qui ont du sens.

 

Grâce à son cheminement, la personne gagne du pouvoir d’agir, de l’autonomie et de l’autodétermination. Elle retrouve ainsi une qualité de vie, de la confiance en soi, de l’estime de soi, une place dans la société et beaucoup d’espoir pour avancer.

Les 5 étapes du rétablissement

1) Moratoire

Un temps de retrait marqué par un profond sentiment de perte et de désespoir.

A ce stade, il faut viser:

  • l’engagement dans la relation et les soins;
  • la normalisation des symptômes;
  • le suivi dans l’environnement naturel.

A cette étape, l’entourage et les soignants doivent comprendre que lorsque la personne refuse des soins, c’est qu’elle refuse d’abord d’être malade. L’essentiel consiste alors à l’aider à reprendre espoir, à diminuer la détresse, à résoudre les problèmes concrets lies à l’apparition des troubles et à l’encourager à s’engager avec confiance dans un suivi thérapeutique.

 

2) Conscience

Réaliser que tout n’est pas perdu et qu’une vie enrichissante est possible, le sentiment personnel de pouvoir agir.

À cette étape, il est nécessaire d’introduire:

  • la psychoéducation individuelle et/ou familiale centrée sur le rétablissement;
  • le traitement des comorbidités;
  • un nouvel espoir de vie.

Pour les personnes malades, comme pour leur entourage, retrouver l’envie de s’engager dans l’existence, c’est le premier grand pas vers le rétablissement.

 

3) Préparation

Etablir un bilan des forces et des faiblesses, et analyser le début des efforts d’acquisition des compétences pour y arriver.

Dès lors, on peut mettre en place tous les protocoles d’accompagnement. Généralement, cette aide est rendue possible grâce à la relation de confiance établie avec les équipes du domaine des soins et du domaine du social.

 

4) Reconstruction

Effectuer un travail actif pour établir une identité́ positive, des objectifs significatifs, et reprendre sa vie en main.

Les progrès sont significatifs et, pour la personne malade, il est possible de chercher avec le soutien des équipes et de son entourage:

À ce stade du processus, il s’agit de continuer à consolider l’autonomie et l’autodétermination.

5) Croissance

Mener une vie encore plus autonome, marquée par l’autogestion de la maladie, la résilience et une image de soi positive.

La confiance est retrouvée. Il n’y a pas d’intervention spécifique, mais tous les acteurs doivent rester vigilants.

Au travers des différentes étapes, les patients ont découvert qu’une partie d’eux- mêmes est restée intacte malgré les souffrances occasionnées par la maladie. Ils reprennent confiance en eux et en leurs capacités, même si certains symptômes persistent. Ils s’accrochent aux défis qu’ils se sont lancés et continuent à prendre leur vie en main. Ils se sentent plus à l’aise en société et prennent part, de manière spontanée, à divers projets qui leur donnent une raison d’être en les inscrivant dans un rôle social déterminé.

 

 

Pour en savoir plus :

Suivez le MOOC – « Se rétablir, un vrai délire ? » https://bit.ly/PositiveMinders-MOOC-2022

  • Durée de la formation: 6 semaines (à distance)
  • Langue : français
  • Temps de travail hebdomadaire: 2 h 30 à 3 h
  • Prix: gratuit
  • Certificat: Attestation finale de formation
  • Dates : 2 sessions par année (octobre et mars)